La désinfection UVC est un processus purement physique, dont le mode d’action naturel s’inspire de celui du soleil. L’effet de désinfection de principe des rayons ultraviolets (UVC) sur les microorganismes repose sur l’effet de la lumière UVC à haute énergie. Le meilleur mode d’action s’obtient avec une lumière UVC d’une longueur d’onde de 254 nm (nanomètre). Les rayons UVC détruisent l’ADN (porteur de l’information génétique) des bactéries et des virus présents dans l’eau. Il se produit une désactivation des microorganismes et, finalement, la mort cellulaire. La lumière UVC détruit ainsi les microorganismes pathogènes en quelques secondes, les empêchant ainsi de se multiplier davantage.
Il y a cent ans environ déjà que, pour la première fois, l’irradiation aux rayons UVC a été utilisée pour la désinfection de l’eau potable. Ce procédé a été toutefois supplanté à nouveau par les méthodes de chloration, de moins en moins coûteuses, résultat du perfectionnement continu de l’électrolyse des chlorures alcalins. Le chlore était par conséquent durant de nombreuses décennies l’agent de désinfection le plus important. La formation de composés organo-halogènes liée à la chloration en présence de composants organiques dans l’eau et la baisse de l’acceptation des substances chimiques dans la chaîne alimentaire, au sein de la population, ont conduit à la recherche de méthodes de désinfection alternatives.
La désinfection de l’eau potable à l’aide de la lumière ultraviolette dans la gamme UVC répond donc le mieux, parmi toutes les méthodes de désinfection, à la demande d’une eau non traitée, car cette méthode n’altère ni le goût naturel de l’eau, ni sa composition minérale. C’est ainsi que dès 1950, on recommence à utiliser de plus en plus la désinfection UVC, avec des résultats excellents, dans l’approvisionnement en eau public, les industries alimentaires, des boissons et chimiques, ainsi que pour la production d’eau très pure. Les réserves exprimées fréquemment auparavant contre la désinfection UVC n’étaient plus défendables et rien ne s’opposait plus, désormais, à la mise en oeuvre à grande échelle de cette méthode de désinfection.
Brunissement spontané et rapide de la peau, qui cependant ne dure pas très longtemps. La peau ne forme aucune couche de protection.
Plus puissant que le rayonnement UV-A, responsable de la protection solaire naturelle de la peau. La cornée s’épaissit, la protection intrinsèque de la peau augmente d’un facteur de 5. Deuxième mécanisme de protection, la production de mélamine augmente et celle-ci est emmagasinée dans la couche supérieure de la peau. Plus l’accumulation de mélamine est importante, plus brun devient la peau.
Lorsque les rayons UVC de haute énergie frappent la peau sans protection, des brûlures cutanées prononcées peuvent se produire en très peu de temps. La formation d’un cancer de la peau est ainsi favorisée (absence de la couche d’ozone protectrice). Chez les microorganismes, les porteurs de l’information génétique subissent des dommages, ce qui conduit à la mort cellulaire.